Edward Cullen

Avant, la famille d’Edward était très appréciée dans la ville. Seulement, après plus de 19 ans d’union, ses parents se séparèrent et l’écho de l’histoire parvint aux oreilles des habitants. Selon plusieurs, le père d’Edward aurait été infidèle envers sa femme. D’autres pense que ce serait le contraire. Bref, son père est un médecin très réputé que la plupart des habitants aiment bien. Sa relation avec son fils laisse cependant à désirée. Edward n’a jamais vraiment pardonné à son père d’avoir ainsi trompé sa mère. Puis, il y a eut ce moment, dans la cuisine ou il aurait préféré de pas être… Le jeune homme reste donc la plupart du temps chez sa mère qui elle, désire ce qu’il y a de mieux pour son fils. Elle est notaire et disons que l’argent ne manque pas. Il est enfant unique, ce qu’il a toujours détesté.

Pour ce qui est de ses amis, Edward est un garçon à l’apparence tranquille et timide. Son cercle d’ami reste impénétrable. Lui et ses copains ne cherchent pas vraiment à se faire d’autres amis. Ils restent ensemble et se soutiennent, c’est tout ce qui compte. Ils sont environ cinq ou six. Avec les autres étudiants, Edward est plutôt froid et ne leur porte aucune attention particulière. Pourtant, lorsqu’il se retrouve avec ses amis, il devient un garçon dynamique et amusant.

À l’apparence trompeuse, Edward n’est pas le garçon que tout le monde croit. Il est plutôt discret et se fond dans la foule. Ne voulant pas attiré l’attention sur lui, jamais il ne dira un mot plus haut qu’un autre. Pourtant, Edward est un observateur incomparable. Après seulement une journée de cours, il découvre rapidement les manies et les ambitions de chacun. La plupart des gens le connaissent, mais mal, ou seulement de vu. Ses amis eux, savent qu’ils pourront toujours compter sur lui. C’est un jeune homme à l’écoute qui fera tout pour aider ceux qu’il aime. Avec son cercle d’amis, Edward devient un autre garçon. Soudainement dynamique, sur de lui et drôle, il est aimé de ses copains. L’amitié et l’amour que lui portent ses amis est ce qu’il y a de plus important pour lui. Il considère que sans eux, il ne serait rien. Apprendre à connaître Edward est une chose plutôt difficile. Son passé est troublé et troublant. Trop souvent, il a vu sa mère accroupit dans la cuisine, le visage meurtri et les poings serrés. Il est très protecteur vis-à-vis ceux qu’il aime. Niveau amour, il reste dans l’ombre. Surement croit-il que ça ne ferait qu’ajouter à sa souffrance. Perdre un être cher comme il l’a fait est tout simplement incroyablement douloureux. (Voir l’histoire pour comprendre)

Un vent léger et rafraichissant courait entre les feuilles des arbres, les faisant danser au passage. Le soleil était chaud et rayonnant comme jamais auparavant. Pourtant, il faisait sombre dans la forêt. Les ombres des arbres cachaient les deux amoureux de l’astre du jour. Dans les hautes herbes, ils s’étaient étendus, main dans la main, yeux clos. Ils respiraient à l’unisson, volant un peu de vent à chaque inspiration. Ils avaient l’impression de sentir le tourbillon de l’air dans leurs poumons. De respirer la vie, le bonheur. Cet été là, la mer avait apporté à Edward une jolie jeune fille de son âge. À l’époque, âgé de 15 ans, il avait passé la plupart de son été à s’amuser avec elle. Elle était ravissante. Sa peau était bronzé et douce, ses lèvres tendres et rassurantes, et, il en était tombé follement amoureux. Son nom… Jamais il ne pourrait l’oublier. Il sonnait si bien qu’on aurait dit une douce mélodie. Elle s’appelait Christie.

Edward caressait du bout des doigts les cheveux blonds de la jeune fille. Il avait envie de lui dire qu’il l’aimait. Qu’il l’aimait plus que tout; plus que la vie même. Pourtant, il avait peur. Peur de l’effrayer. Peur qu’elle se sauve, en le laissant là, le cœur brisé. Seulement, il fallait qu’elle le sache. Il voulait qu’elle reste avec lui. Qu’elle ne reparte pas chez elle. Qu’elle n’embarque pas dans ce stupide bateau qui allait la ramener à la maison.

Elle tourna légèrement la tête et lui sourit. Il fit de même, révélant une petite fossette sur sa joue droite. Son cœur battait si rapidement qu’il était persuadé qu’elle l’entendait. Et il attendait. Qu’elle lui réponde.

Edward ferma les yeux, un moment. Juste pour encaisser la réponse qu’il avait obtenue. Une réponse qu’il aurait pourtant désiré de pas entendre. Mais le temps passait, et il savait très bien qu’un jour, elle devrait partir. Mais pas si rapidement! Pas le lendemain, alors qu’il venait de lui avouer si délibérément ses sentiments! Il aurait voulu qu’elle lui dise qu’elle aimait. Elle aussi. Ou tout simplement « merci ». Mais non, il fallait qu’elle parte

Il se leva d’un bond et la laissa là, au milieu de la forêt. Le monde d’Edward venait de s’écrouler. Il se sentait si vulnérable, si perdu qu’il ne portait même plus attention à ou il mettait les pieds. Le soir venu, il n’était pas descendu de sa chambre depuis le midi. Sa mère était inquiète et venait souvent cogner à sa porte en espérant qu’il lui ouvre. Mais rien, aucun son. Juste le vide, le silence. C’était à n’y rien comprendre. Étendu sur le dos dans son lit, Edward fixait le plafond, le cœur rempli de remord et de peine. Edward ne redescendit pas avant le matin. Le soleil perçant à travers ses rideaux était venu déranger son sommeil. Ses yeux s’ouvrirent lentement et il mit sa main devant son visage pour empêcher les rayons de l’aveugler. Puis, il se laissa glisser hors du lit, se prépara et descendit à la cuisine ou son père et sa mère lisait tranquillement leur journaux en sirotant leur café. Tout était normal mais rien ne l’était plus. Du moins, pour Edward. Il franchit en un coup de vent la cuisine et sortit de la grande maison pour se diriger au port. Il devait/voulait la voir. Il fallait qu’elle sache qu’il ne lui en voulait pas et qu’Il serait toujours malgré tout, amoureux d’elle. Il voulait lui dire qu’il l’attendrait le temps qu’il faudrait. Qu’il ne l’oublierait pas. C’était impossible de l’oublier. Elle était tout simplement Christie.

Lorsqu’il arriva au port, il scruta les passants, tentant de la trouver, Elle. Ce fut peine perdu, le port était beaucoup trop bondé de gens et malgré sa chevelure blonde épatante, elle restait introuvable. Pourtant, il l’aurait reconnu de bien loin. Juste sa démarche, il la connaissait par cœur. Ses formes, il les avait mémorisés. Il l’aimait, c’était tout. Soudainement, son regard vagabonda sur la mer et sur les quais. Il la vit alors. Il était trop tard. Elle aussi l’avait vu et elle le fixait comme c’était une obsession, Son obsession. Pourtant, elle était inaccessible. Déjà sur le bateau qui quittait le port. La gorge d’Edward se noua lorsqu’il vit qu’elle lui agitait la main. Il fit de même, d’un geste lent et peiné. Les larmes aux yeux, il la regarda partir. Elle qui emmenait avec elle son cœur et sa raison de vivre. Elle qui désormais, hanterait à jamais ses pensés, ses rêves et sa mémoire. Adieu Christie.

La voie était ferme, violente et incroyablement forte. Les tympans d’Edward vibrèrent en l’entendant. Pourtant, il était bien loin d’elle. Assis dans l’escalier menant au deuxième étage, le jeune homme écoutait à nouveau une engueulade entre ses deux parents. Cette fois-ci, seulement, sa mère aussi était en colère. Elle aussi hurlait. Et elle pleurait. Comme jamais il ne l’avait entendu pleurer. Elle hurlait sa douleur, sa peine, sa rage et son cœur brisé, torturé.

Puis, ce fut le bruit d’un poids, heurtant un meuble. Il venait de la pousser violemment contre le mur. Pourtant, elle tenait bon. Elle pleurait oui, mais elle n’avait jamais été aussi forte. Aussi courageuse. Aussi déterminée

Edward se leva et apparut dans le cadre de porte de la cuisine. Son père avait levé la main, prêt à la frapper à nouveau mais le jeune homme arriva à temps pour retenir son poing. Il était en colère, épuisé d’entendre tout ces mots. Triste de voir sa mère pleurer ainsi. Tout simplement à bout. Les veines de son cou et de ses tempes ressortaient violemment, preuve de sa colère. Son père l’examina un moment, les sourcils froncés, le poing toujours dans la main de son fils.

Edward poussa alors violemment son père contre le mur et saisit le col de son chandail brusquement.